Un roman bouleversant d'humanité qui touche à la vérité des corps et des âmes !
Deux corps meurtris se rencontrent, celui de la Petite Bonne aux doigts rougis en perpétuel mouvement et aux entrailles déchirées, et celui de Monsieur, ancien pianiste mutilé de la Grande Guerre. Un 3e corps, celui de son épouse Alexandrine, perdu entre l'intérieur et l'extérieur. Le temps d'un weekend, elle part prendre l'air à la campagne. Débute alors un huis clos avec la Petite Bonne. De gestes en échanges, les esprits vont reprendre le dessus sur les corps lacérés.
Ce texte de Bérénice Pichat est également singulier par sa forme à la fois en vers libres, de petites phrases ciselées pour donner la parole à la Petite Bonne et à Monsieur, dans le style de "À la ligne" de Joseph Ponthus, et de la prose classique pour Madame et la narration.
Bref génial ! Merci à Brigitte pour cette belle découverte !
Lucile.